C’est par une belle journée ensoleillée (courte fenêtre de beau temps entre deux giboulées) que s’est déroulé le mémorial de l’ESF de Morillon, samedi 16 mars.

47 compétiteurs étaient venus se mesurer les uns aux autres ; en vue de se retrouver et, éventuellement, de remporter la course et le traditionnel jambon qui va avec !
Venus de toute la région, ils ont rejoint le stade qui porte le nom du champion du pays : Antoine Dénériaz, vainqueur de la descente des JO de Turin en 2006. La course (un slalom en deux manches) s’est déroulée sur un terrain peu pentu mais aux reliefs variés intéressants. Bordée de sapins, la piste alternait des passages à l’ombre avec d’autres dans la lumière éblouissante du soleil de mars. Un soleil tout relatif, étant donné le froid qu’il faisait pour la saison ! La neige, n’ayant pas encore transformé, avait une bonne accroche avec un fond dur, digne de conditions hivernales.
Dans une ambiance chaleureuse comme à l’accoutumée, toutes les générations (de Dames 4 à Senior dames, de V6 à Senior hommes) ont défilé à des allures différentes, certains participants figurant parmi les meilleurs du circuit national.
S’en est suivie la remise des prix commentée par Pascal Duvernay, directeur de l’ESF de Morillon, qui a honoré la mémoire des moniteurs décédés en activité. A l’origine baptisé « Mémorial Boris Cosio », cette course est devenue le Mémorial de Morillon, suite au décès de Christiane Dénériaz voici un peu plus d’un an. On relèvera la présence de sa fille remettant les prix, et la participation du petit Simon, neveu de Boris âgé de 7 ans, qui a ouvert les deux manches avec un style mignon tout plein…
Les participants et l’organisation ont été remerciés, ainsi que les partenaires (Dynastar, Vola, Damart, la traditionnelle Banque Populaire des Alpes). C’est Flaine qui a remporté le challenge par équipe (avec un vétéran, une dame, un senior homme).
Puis Julien Dénériaz, jeune moniteur, a clôturé dans la gaieté cette remise des prix par un magnifique Yodl, comme l’année dernière… Tout le monde s’est ensuite retrouvé autour d’une belle tablée et d’un bon repas au sommet des pistes, dans « le chalet d’Claire ».

Texte et photos Carole Gauthier

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